laligne 11 de Draguignan Ă  la Maison d’arrĂȘt. TĂ©l. : 04 94 50 94 05 ATTENTION : pas de bus Draguignan Se rendre Ă  la Maison d’ArrĂȘt de Draguignan – 83300 DRAGUIGNAN: TOULON/NICE. Prendre la sortie 13 vers La Garde Freinet/Les et quitter A57 – 83300 DRAGUIGNAN: 0892 35 35 35 ) Draguignan est une gare ferroviaire de la ligne Maisond'accueil des familles et des proches de personnes dĂ©tenues Ă  la Maison d'arrĂȘt de Grenoble - Varces. N'hĂ©sitez pas Ă  entrer les bĂ©nĂ©voles sont lĂ  pour vous . Venez vous renseigner sur les demandes de permis de visite et sur le fonctionnement des parloirs, rĂ©server vos rendez-vous parloirs en utilisant les bornes libre-service prĂ©vues Ă  cet effet. C'est un lieu ouvert Ă  tous Vay Tiền Nhanh. PubliĂ© le 22/08/2022 Ă  0509 Le 31 octobre 2020, Ă  21 h 45, Ă  MontrĂ©jeau, les gendarmes procĂšdent Ă  un contrĂŽle routier sur un sens giratoire. *Yannick, 23 ans au volant d’une Alfa RomĂ©o, accompagnĂ© de cinq personnes Ă  bord du vĂ©hicule aperçoit le dispositif. Il stoppe sa course. AprĂšs un dĂ©rapage contrĂŽlĂ© suivi d’un demi-tour Ă  grande vitesse, il heurte le trottoir. Un cri s’échappe du vĂ©hicule. Un passager, Ă  moins que ce ne soit Yannick, insulte les gendarmes "Bande de cons, venez nous chercher". L’Alfa RomĂ©o fonce par les rues adjacentes pour contourner le point de contrĂŽle, actionnant ses feux de croisement avec des appels de phares provocateurs. Qu’à cela ne tienne, un gendarme a identifiĂ© le vĂ©hicule et reconnu Yannick, bien connu de leurs services. Quelques jours auparavant, Ă  Villeneuve-de-RiviĂšre, une course-poursuite s’était engagĂ©e, Yannick avait grillĂ© un stop et circulĂ© en sens interdit. Quatre mois, plus tard, le 19 fĂ©vrier, Yannick est localisĂ©, il purge une peine Ă  la prison de Tarbes pour une Ă©niĂšme conduite sous stupĂ©fiants dĂ©faut de permis et
 Refus d’obtempĂ©rer. PlacĂ© en garde en vue, il est transfĂ©rĂ© du centre pĂ©nitentiaire Ă  la gendarmerie. Menottes au poignet, il parvient Ă  leur fausser compagnie. Un mois plus tard, il se constitue prisonnier et veut s’expliquer sur les faits du 31 octobre. Il nie les faits "Ce n’était pas moi, j’avais vendu le vĂ©hicule Ă  un ami". Ce dernier questionnĂ© prĂ©cise "Au moment des faits, j’étais en dĂ©tention". C’est dans le box que Yannick comparait. "En prison j’ai rĂ©flĂ©chi. Je veux solder ce passĂ© et passer Ă  autre chose", avance-t-il plein de conviction. Ce passĂ© Ă©voquĂ© par la prĂ©sidente est lourd avec 15 condamnations. Le procureur condamne ce cumul d’infractions et requiert une peine ferme. MaĂźtre Sannou, conseil d’Yannick conteste l’outrage non rĂ©ellement Ă©tabli par son client mais reconnaĂźt les autres infractions "Toujours en dĂ©tention, il suit des formations et veut tourner une page", conclut l’avocate. AprĂšs dĂ©libĂ©rĂ©, le prĂ©venu est relaxĂ© pour l’ Ă©cope de trois mois ferme pour les autres infractions. Il devra rĂ©gler 400 € pour les contraventions.*Le prĂ©nom a Ă©tĂ© modifiĂ© La demande se fait au directeur d’établissement. Quels sont les documents Ă  joindre Ă  la demande ? – Une photocopie de la piĂšce d’identitĂ© recto verso, – Deux photographies d’identitĂ© identiques. Parfois, des documents annexes seront demandĂ©s, tels qu’une photocopie du livret de famille, une quittance de loyer au nom des deux concubins, photocopie de l’acte de mariage, ceci afin de prouver le lien de parentĂ©. Contacts utiles Maison d’arrĂȘt La santĂ© TĂ©l. Maison d’arrĂȘt de Nanterre TĂ©l. Maison d’arrĂȘt de Fleury-MĂ©rogis TĂ©l. Maison d’arrĂȘt de Fresnes TĂ©l. Seconde Ă©tape TĂ©lĂ©phoner au service parloirs Pour rendre visite au dĂ©tenu, il faut prendre rendez-vous au service parloirs. Maison d’arrĂȘt La SantĂ© TĂ©l. du mercredi au samedi de 8h30 Ă  11h et de 13h Ă  16h. Maison d’arrĂȘt de Nanterre TĂ©l. ou du lundi au vendredi de 9h00 Ă  11h00 et de 14h00 Ă  16h00 hors jours fĂ©riĂ©s. Maison d’arrĂȘt de Fleury-Merogis RĂ©servation parloir maison d’arrĂȘt des hommes TĂ©l. 0 820 320786 Maison d’arrĂȘt de Fresnes TĂ©l. du lundi au vendredi de 8h30 Ă  11h30 et de 13h30 Ă  16h. Ce que l’on peut amener aux dĂ©tenusChaque maison d’arrĂȘt a un rĂšglement intĂ©rieur qui lui est propre, en consĂ©quence il faut se renseigner auprĂšs de l’établissement pĂ©nitentiaire concernĂ© sur ce qui est autorisĂ© A titre d’exemple A la maison d’arrĂȘt de la SantĂ© Pour les personnes n’ayant pas de permis de visite – Colis de linge Ă  dĂ©poser une fois par semaine entre 8h et 11h les jours de parloirs du mercredi au samedi. Pour les personnes ayant un permis de visite – Colis de linge une fois par semaine Ă  l’occasion d’un parloir famille. Le colis de linge est placĂ© dans un sac en plastique sur lequel est prĂ©cisĂ© le nom du dĂ©tenu, son numĂ©ro d’écrou et son numĂ©ro de cellule. Sont interdis – Casquette, – Ceinture, – Serviette de plus d’1 mĂštre 50, – Les nĂ©cessaires de toilettes, – Les vĂȘtements de couleur bleu marine, marron et kaki, – Les vĂȘtements en cuir, – Les aliments, les boissons, cigarettes et tout autre objet. A la maison d’arrĂȘt de Nanterre VĂȘtements – 7 T-shirts – 7 slips/caleçons, – 7 paires de chaussettes, – 2 pulls, – 1 blouson, – 2 pantalons, – 1 survĂȘtements, – 1 pyjama, – 1 paire de chaussons tongs tolĂ©rĂ©es, – 3 livres Ă  couverture souple pas de magasine, – 1 bonnet, – 1 paire de gants, – 2 serviettes de toilettes, – 2 gants de toilettes, – 3 torchons. DenrĂ©es alimentaires Uniquement pour la pĂ©riode de noĂ«l mi-dĂ©cembre Ă  mi-janvier, panier d’un poids de 5 kilos possibilitĂ© d’amener en deux fois, parmi une liste donnĂ©e par le service des parloirs. A la maison d’arrĂȘt de Fleury-MĂ©rogis Limite Ă  un dĂ©pĂŽt par semaine VĂȘtements – 8 maillots de corps ou tee-shirts manches courtes, – 8 slips ou Caleçons, – 8 paires de chaussettes, – 8 chemises bleues ou kaki interdites, – 8 pantalons bleus ou kakis interdits, – 1 survĂȘtement, – 3 shorts, – 2 pyjamas, – 1 k-way ou impermĂ©able, – 1 veste, Anorak, Blouson sauf cuir et couleur bleue, – 2 pulls ou Sweats manches longues, – 1 bonnet, – 1 calotte ou Casquette, Autres objets – 5 livres Ă  couverture souple revues et BD interdites, – 2 Torchons, – 1 paire de gants de laine, – 1 Ă©charpe courte, – 6 mouchoirs en tissu, – 2 serviettes de table, – 2 gants de toilette, – 2 serviettes de toilette, – 1 drap de bain, – 1 paire de chaussures de ville ne sonnant pas, – 1 paire de chaussures de sport, – 1 paire de pantoufles, – 1 paire de claquettes. Sont interdits – DenrĂ©es alimentaires, cigarettes, argent et tout autre objet. A la maison d’arrĂȘt de Fresnes – VĂȘtements contenus dans un sac plastique. Interdictions – VĂȘtements de couleurs bleues, kaki ou vĂȘtements en cuir. – Serviette de toilette de taille supĂ©rieure Ă  1m20, – DenrĂ©es alimentaires, cigarettes. CrĂ©dit photo StĂ©phane de Sakutin/AFPLe CGLPL avait rĂ©alisĂ© une deuxiĂšme visite de la maison d’arrĂȘt des homme du centre pĂ©nitentiaire de Fresnes du 3 au 14 octobre 2016. Au regard des constats effectuĂ©s sur place, la ContrĂŽleure gĂ©nĂ©rale avait considĂ©rĂ© Ă©tablie une violation grave des droits fondamentaux des personnes incarcĂ©rĂ©es et publiĂ© au Journal Officiel du 18 novembre 2016 des recommandations en urgence, sans attendre la finalisation du rapport de visite, conformĂ©ment Ă  l’article 9 de la loi du 30 octobre rapport de visite a Ă©tĂ© communiquĂ©, conformĂ©ment Ă  la loi du 30 octobre 2007, aux ministĂšres de la justice et de la santĂ© auxquels un dĂ©lai de huit semaines a Ă©tĂ© fixĂ© pour produire leurs observations. A la date de publication de ce rapport, aucune observation n’a Ă©tĂ© Ă©quipe composĂ©e de onze contrĂŽleurs a visitĂ© du 3 au 14 octobre 2016 le centre pĂ©nitentiaire de Fresnes. Cette visite n’a concernĂ© que le quartier maison d’arrĂȘt des hommes dit grand quartier ». Le centre national d’évaluation CNE et la maison d’arrĂȘt des femmes MAF n’ont donc pas Ă©tĂ© visitĂ©s en raison, pour la MAF, des problĂ©matiques spĂ©cifiques aux femmes privĂ©es de libertĂ©, qui mĂ©ritent d’ĂȘtre traitĂ©es lors d’une visite rapport de constat a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© et envoyĂ© le 27 juin 2017 au chef d’établissement du centre pĂ©nitentiaire, au directeur du groupe hospitalier Paul Guiraud de Villejuif ainsi qu’au directeur du centre hospitalier universitaire de BicĂȘtre au Kremlin-BicĂȘtre ; tous trois ont rĂ©pondu. Leurs remarques apparaissent dans le corps du texte, les corrections purement factuelles qu’ils ont proposĂ©es ayant Ă©tĂ© la suite de la visite et au vu des constatations effectuĂ©es par l’équipe, la ContrĂŽleure gĂ©nĂ©rale des lieux de privation de libertĂ© avait, en application de l’article 9 de la loi du 30 octobre 2007, publiĂ© des recommandations en urgence au Journal officiel du 18 novembre – La surpopulation, cumulĂ©e Ă  l’état des locaux et au manque d’effectifs ne permet pas une prise en charge respectueuse des droits fondamentaux des personnes – Le niveau inacceptable de la surpopulation pĂ©nale entraĂźne des conditions d’hĂ©bergement 2 989 Ă©crous pour l’ensemble du centre pĂ©nitentiaire la population atteint des niveaux encore jamais constatĂ©s et connaĂźt depuis 2006 une augmentation de 52 %. La premiĂšre division hĂ©berge 614 personnes pour une capacitĂ© thĂ©orique de 386 places ; son taux d’occupation est donc de 159 %. Il est de 199 % pour la deuxiĂšme division 614 personnes pour 432 places et de 201 % pour la troisiĂšme 861 personnes pour 428 places.Les conditions d’encellulement sont dĂšs lors trĂšs dĂ©gradĂ©es. 296 cellules ne sont occupĂ©es que par une seule personne, 350 cellules le sont par deux personnes et 421 cellules par trois personnes. C’est donc seulement 13 % environ de la population qui bĂ©nĂ©ficie d’un encellulement individuel, 31 % qui partage une cellule Ă  deux et prĂšs de 56 % qui vit Ă  trois dans une s’agit de cellules de seulement 10 m2, une fois dĂ©duite l’emprise des lits, des toilettes et de la table, trois personnes doivent vivre dans un espace d’environ 6 m2. Cette situation est trĂšs en deçà des normes fixĂ©es par le ComitĂ© europĂ©en pour la prĂ©vention de la torture CPT.B – Les locaux inadaptĂ©s et l’hygiĂšne dĂ©sastreuse prĂ©sentent des risques avĂ©rĂ©s pour la santĂ© des personnes dĂ©tenues et des bĂątiment, de conception trĂšs ancienne, n’a manifestement pas bĂ©nĂ©ficiĂ© des investissements minimaux nĂ©cessaires aux exigences contemporaines et au respect de conditions d’hygiĂšne acceptables, fussent-elles sommaires. Les parloirs, constituĂ©s de boxes minuscules d’à peine 1,3 ou 1,5 mÂČ, sont de surcroĂźt dans un Ă©tat d’abandon total salpĂȘtre et crasse en font des lieux indignes tant pour les personnes dĂ©tenues, que pour le personnel et les familles. Les cours de promenades elles-aussi sont exiguĂ«s, dĂ©pourvues de bancs, d’abris et de c’est l’état d’hygiĂšne dĂ©plorable de l’établissement qui constitue l’anomalie la plus grave, pour les personnes dĂ©tenues comme pour le rats Ă©voluent en masse au pied des bĂątiments, dans les cours de promenade et aux abords des bĂątiments tout au long de la journĂ©e. Ils ne s’effraient pas de la prĂ©sence d’ĂȘtres humains ; on ne peut Ă©viter de piĂ©tiner leurs excrĂ©ments ; ils sont prĂ©sents jusque dans la cour d’honneur de l’établissement. L’odeur persistante de leur pelage, de leurs excrĂ©ments et de leurs cadavres, s’ajoute Ă  celle des amas d’ordures qui jonchent le pied des conditions de vie sont indignes et portent directement atteinte Ă  la santĂ© des personnes, personnel et dĂ©tenus, en particulier lorsque ces derniers sont affectĂ©s Ă  un travail de nettoyage comme les auxiliaires abords » sans aucune prĂ©caution d’hygiĂšne et de est Ă©galement infestĂ© par les punaises de lit. Entre mars et octobre 2016, 281 cas ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s Ă  l’unitĂ© sanitaire, dont 63 % dans la troisiĂšme division, la plus surpeuplĂ©e. L’unitĂ© sanitaire considĂšre que les piqĂ»res des punaises sont Ă  l’origine d’environ 10 % des visites effectuĂ©es pour les soins somatiques. Comme la prĂ©sence des rats, celle de ces insectes porte donc Ă  la fois atteinte Ă  la dignitĂ© et Ă  la santĂ© des personnes dĂ©tenues et des professionnels prĂ©sents dans l’ – L’insuffisance de l’effectif du personnel, de sa formation et de son encadrement rend impossible le respect des droits fondamentaux des personnes la base de l’état des effectifs prĂ©sents au 1er octobre 2016, l’établissement connaĂźt une insuffisance de personnel, au regard de son effectif thĂ©orique, pour tous les grades ; directeurs moins 25 % ; officiers moins 30 % ; surveillants et gradĂ©s moins 4 %. Par rapport Ă  la situation de 2012, la dĂ©gradation observĂ©e est significative l’effectif des surveillants et gradĂ©s est quasi stable alors que celui de la population incarcĂ©rĂ©e a augmentĂ© de prĂšs de 20 % sur la pĂ©riode. En revanche, l’effectif de l’encadrement, directeurs et officiers, a connu une baisse trĂšs significative qui n’est pas sans consĂ©quence sur la prise en charge de la population contrĂŽleurs ont Ă©tĂ© en permanence tĂ©moins du travail effrĂ©nĂ© des surveillants soumis Ă  une pression constante qui les empĂȘche de faire face Ă  leur programme et aux multiples sollicitations des personnes – La faiblesse du pilotage de l’établissement laisse se dĂ©velopper des pratiques attentatoires aux droits fondamentaux des personnes dĂ©gradation des conditions de dĂ©tention est manifeste. Elle repose notamment sur des causes objectives l’accroissement de la surpopulation, la baisse de l’effectif du personnel et le vieillissement du bĂątiment. Mais le fonctionnement actuel de l’établissement semble cependant ĂȘtre Ă©galement la consĂ©quence d’un poids insuffisant de la est historiquement marquĂ© par une conception particuliĂšrement rigide de la discipline, adaptĂ©e Ă  la gestion du trĂšs grand nombre de personnes dĂ©tenues. Les difficultĂ©s d’effectifs de l’établissement, la faible expĂ©rience d’une part importante du personnel et l’insuffisance de l’encadrement ont profondĂ©ment modifiĂ© le caractĂšre de cette discipline. Autrefois objective et ferme elle est apparue, tant Ă  travers les entretiens effectuĂ©s par les contrĂŽleurs que par leur constatations directes, illisible et – Un climat de tension permanente suscite un usage banalisĂ© de la force et des contrĂŽleurs ont reçu de nombreux tĂ©moignages faisant Ă©tat d’un usage banalisĂ© et immĂ©diat de la force sans que la nĂ©cessitĂ© de son utilisation soit toujours avĂ©rĂ©e et sans que des mesures tendant Ă  l’éviter aient Ă©tĂ© prises actes de violence de la part de certains membres du personnel ont Ă©galement Ă©tĂ© rapportĂ©s au cours de plus de 10 % des 190 entretiens confidentiels que les contrĂŽleurs ont effectuĂ©s pendant les deux semaines de visite. Des entretiens avec des professionnels, y compris parmi le personnel de surveillance, l’ont confirmĂ©. La frĂ©quence avec laquelle des violences sont allĂ©guĂ©es est telle qu’il est impossible de douter de leur violences entre personnes dĂ©tenues sont Ă©galement frĂ©quentes. Des zones de risque sont clairement identifiĂ©es les douches dans lesquelles les personnes dĂ©tenues sont enfermĂ©es sans surveillance, les salles d’attente oĂč rĂšgnent saletĂ© et promiscuitĂ© et les cours de existe au sein de la maison d’arrĂȘt de Fresnes un rĂ©el climat de tension » et d’affolement » dont les contrĂŽleurs ont pu ĂȘtre Ă  maintes reprises les tĂ©moins. Cette ambiance se traduit par des cris constants et un manque de respect envers les personnes dĂ©tenues, qui confine Ă  la violence verbale. Le personnel Ă©tant en nombre insuffisant, il se trouve dans une situation de tension et de faiblesse incompatible avec un usage serein et proportionnĂ© de la mesures disciplinaires trĂšs lourdes ont Ă©tĂ© rĂ©cemment prononcĂ©es Ă  l’encontre de trois surveillants. NĂ©anmoins, cela ne saurait suffire Ă  rĂ©soudre une difficultĂ© qui ne repose pas seulement sur des comportements individuels. Des mesures d’organisation, de formation et d’encadrement sont – Des pratiques locales attentatoires aux droits fondamentaux subsistent qui sont contraires aux textes lĂ©gislatifs et aux recommandations du CGLPLDe nombreux dysfonctionnements dĂ©jĂ  signalĂ©s auraient dĂ» trouver remĂšde sans qu’il soit nĂ©cessaire d’engager des dĂ©penses ou d’attendre des mesures relevant d’autoritĂ©s externes. La pratique des fouilles intĂ©grales et l’utilisation de locaux dĂ©nommĂ©s salles d’attente » sont les cas les plus graves en termes de respect des droits fondamentaux des personnes anomalies grossiĂšres ont inexplicablement Ă©chappĂ© Ă  la vigilance des responsables locaux affichage de la liste des patients bĂ©nĂ©ficiant de traitements de substitution aux opiacĂ©s, utilisation encore trop frĂ©quente de la langue crĂ©ole pour les Ă©changes professionnels, tutoiement des personnes dĂ©tenues quasi gĂ©nĂ©ralisĂ©, rĂŽle des assistants-sanitaires » surveillants pĂ©nitentiaires portant blouse blanche trĂšs ambivalent.*****La visite rĂ©alisĂ©e Ă  la maison d’arrĂȘt des hommes du centre pĂ©nitentiaire de Fresnes a montrĂ© que cet Ă©tablissement ne prĂ©sentait pas les conditions structurelles permettant d’accueillir la population pĂ©nale dans le respect de ses droits fondamentaux. La surpopulation exceptionnelle empĂȘche un hĂ©bergement dans des conditions conformes aux normes retenues par le CPT, qui prĂ©voient que les dĂ©tenus doivent bĂ©nĂ©ficier, hors espace sanitaire, de 6 m2 au moins pour une cellule individuelle, 10 m2 pour deux et 14 m2 pour trois. L’insuffisance numĂ©rique et l’inexpĂ©rience du personnel ne lui permettent pas de faire face au minimum de tĂąches nĂ©cessaires au respect de l’article 22 de la loi du 24 novembre 2009[1]. Les conditions d’hygiĂšne, que l’invasion des rats et des punaises suffit Ă  caractĂ©riser, constituent une violation de l’article 3 de la convention europĂ©enne des droits de l’ de telles conditions, des tensions importantes existent, tant parmi les personnes dĂ©tenues qu’entre le personnel et la population pĂ©nale. Un climat de violence constant rĂšgne dans l’établissement, selon des tĂ©moignages abondants corroborĂ©s par les constats directs des contrĂŽleurs, et l’usage de la force n’est ni maĂźtrisĂ© ni CGLPL considĂšre en consĂ©quence que la maison d’arrĂȘt du centre pĂ©nitentiaire de Fresnes doit faire l’objet, d’une part, de mesures urgentes concernant la surpopulation pĂ©nale, la rĂ©novation de l’immobilier et l’effectif des surveillants, et d’autre part, d’une reprise en mains du fonctionnement de l’établissement, notamment aux fins de faire cesser le climat de violence.[1] L’administration pĂ©nitentiaire garantit Ă  toute personne dĂ©tenue le respect de sa dignitĂ© et de ses droits. »Source 13 mai 2018 Auteur CatĂ©gorie ActualitĂ©s juridique pĂ©nale

maison d arrĂȘt de fresnes permis de visite